MEMORY
Memory est une série réalisée avec des cartes postales photographiques de Dakar qui datent du début du 20e siècle et des images réalisées une centaine d’années plus tard sur les mêmes lieux.
Ce travail entre documentaire et recherche plastique questionne à travers les espaces architecturaux - bâtiments et espaces publics - le concept de colonisation et celui de civilisation.
Ces cartes postales envoyées par les expatriés à leurs amis en métropole montrent le bien réalisé dans ces pays colonisés et justifient une mission civilisatrice auprès de la population. Ces images d’archives françaises illustrent les ambitions d'expansion territoriale, de progrès, et le mode de vie occidentale au détriment d’inégalités sociales et raciales.
Ce travail questionne aussi notre imaginaire, nos projections pour l’avenir, tout en regardant le passé. Ces photomontages sont aussi réalisés pour garder en mémoire des traces d’une histoire commune souvent occultée. Tel un puzzle, les morceaux de papier se superposent et s'emboîtent pour relier différentes temporalités et créer de nouvelles images.
Que sont devenus ces paysages idylliques, ce monde imaginé, et façonné sous le signe du progrès et du capital aujourd'hui? Quelle mainmise la France a-t-elle gardé sur ces territoires? Comment peut-on regarder ces lieux avec une centaine d'année de recul? Quels sont les limites de ce façonnage imaginaire, et les clivages socio-économiques qu’il impose ?
Ce travail est une invitation à reconstruire, à récoler, retisser et transformer les imaginaires
Ce travail entre documentaire et recherche plastique questionne à travers les espaces architecturaux - bâtiments et espaces publics - le concept de colonisation et celui de civilisation.
Ces cartes postales envoyées par les expatriés à leurs amis en métropole montrent le bien réalisé dans ces pays colonisés et justifient une mission civilisatrice auprès de la population. Ces images d’archives françaises illustrent les ambitions d'expansion territoriale, de progrès, et le mode de vie occidentale au détriment d’inégalités sociales et raciales.
Ce travail questionne aussi notre imaginaire, nos projections pour l’avenir, tout en regardant le passé. Ces photomontages sont aussi réalisés pour garder en mémoire des traces d’une histoire commune souvent occultée. Tel un puzzle, les morceaux de papier se superposent et s'emboîtent pour relier différentes temporalités et créer de nouvelles images.
Que sont devenus ces paysages idylliques, ce monde imaginé, et façonné sous le signe du progrès et du capital aujourd'hui? Quelle mainmise la France a-t-elle gardé sur ces territoires? Comment peut-on regarder ces lieux avec une centaine d'année de recul? Quels sont les limites de ce façonnage imaginaire, et les clivages socio-économiques qu’il impose ?
Ce travail est une invitation à reconstruire, à récoler, retisser et transformer les imaginaires
